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Qui sommes- nous ?
L’Histoire de l’ARF
Crée en 1985 sous l’impulsion de Mme Mery, l’ARS, association pour la recherche et la sauvegarde du passé historique de Ferrières eut pour pères fondateurs messieurs Grondin, Lelong, Closio, Blanquet. Très active mais peu connue du grand public, l’ARS, devenue en 2011, l’ARF, association de recherches sur le Ferriérois, puis en 2017 l'association Recherches, sauvegarde, Patrimoine ferriérois, contribue depuis plus de 30 ans à de nombreuses réalisations avec la commune et la communauté de communes.
Le partenariat s’est manifesté pour la restauration de la chapelle Sainte Elisabeth, chapelle privée de Louis de Blanchefort, le retable de l’église Notre-Dame de Bethléem, la restauration de peintures et celle de la statue de St Eloi. Cette collaboration a permis l’exécution par Marie Poirier et Georges Sarrut, de deux céramiques retraçant l’histoire de l’abbaye et leur scellement sur les fenêtres aveugles de l’ancien réfectoire des moines... L’association entretient un dialogue avec la DRAC, direction régionale des affaires culturelles, l’abbaye étant classée Monument Historique depuis 1840.
L’Histoire de l’ abbaye
Relevant de l’ancien diocèse de Sens, le bourg de Ferrières-en-Gâtinais situé sur le bord de la Cléry est un lieu paisible visité pour son abbaye bénédictine. Le minerai de fer de la vallée y était travaillé depuis l’époque gauloise ; il est évangélisé par trois missionnaires chrétiens venus de Sens qui vont y installer un lieu de culte dédié à la Vierge Marie.
L’abbaye fondée, d’après la légende, par le roi Clovis, au VIème siècle connut son heure de gloire avec la période carolingienne. Elle eut pour maitres Alcuin, érudit, conseiller de Charlemagne et Aldric, futur archevêque de Sens. L’école monastique est vantée comme haut lieu de formation. L’Abbé Loup de Ferrières, conseiller de Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, la rendit célèbre par ses Lettres heureusement conservées et par sa recherche inlassable d’ouvrages d’auteurs antiques.
Deux rois y furent sacrés simultanément en 879: Louis III et Carloman II.
L’abbaye est réputée pour l’architecture du chœur de l’église Saint Pierre, reposant sur huit colonnes formant un octogone, figure adoptée dans les églises édifiées sous les Carolingiens. Relevant directement de Rome, elle rayonne grâce à ses possessions, notamment la Celle Saint Josse(62). Les guerres ne l’ont pas épargnée. L’Abbé Louis de Blanchefort (1465-1506) s’emploie à la relever de ses ruines provoquées par la guerre de Cent ans.
Dom Morin, prieur, jusqu’en 1628, réorganise la confrérie de Notre-Dame de Bethléem et les pèlerinages en sommeil après les désordres calvinistes. Il rédige un ouvrage sur la vie du monastère, servant de références.
Soumise depuis 819 à la règle de Saint Benoit, l’abbaye suit en 1633 celle de la congrégation de St Maur. Elle subit les tourments de la période révolutionnaire et devient bien national mis en vente. Sauvée in extremis, elle conserve ses deux églises et quelques bâtiments monastiques ; salle capitulaire, réfectoire, dortoirs occupés actuellement par la mairie de Ferrières.
Objectif de l'association
Depuis 1986 l’association, régie par la loi de 1901, a pour but :
- de faire connaître le patrimoine historique de Ferrières-en-Gâtinais, de son abbaye bénédictine, et des villages environnants.
- de mettre en valeur et conserver ce patrimoine.
- de faire découvrir les grands moments de leur histoire, d’organiser des expositions, des conférences, et des publications.
L’association est en contact avec des universitaires (français et étrangers) qui travaillent particulièrement sur la période carolingienne et qui grâce à eux est de mieux en mieux connue.